mercredi 31 janvier 2018

Rachel Morgan, book 08 : Black Magic Sanction de Kim Harrison






Année de sortie : 2010
Éditeur : Harper Voyager
Nombre de pages : 546
Genre : Urban Fantasy





Mon avis :

Ce tome ci était un tome d'aboutissement d'une partie de l'intrigue mais du coup aussi un tome de transition importante. Du coup j'ai eu une impression un peu brouillon durant la lecture de ne pas savoir ou on allait et je n'ai pas autant aimé ce tome que certains des précédents. Mais heureusement la fin a su rattraper pas mal des défauts du début et j'ai donc fini ma lecture sur une très bonne note.

En fait on pourrait presque résumer ce tome en "Rachel est en danger". Et comme les livre "Martine" en leur temps, sous titrer chaque chapitre en commençant par cette phrase : "Rachel est en danger et s'en sors grâce à ses amis" "Rachel est en danger mais esquive" "Rachel est en danger et met en danger ses amis" ...

Du moins pendant toute la première grosse partie du livre, ce n'était qu'une succession de phases du genre, les unes à la suite des autres ou Rachel était de plus en plus en danger de tous les cotés. Mais heureusement la fin à su remonter le niveau et coté émotionnel je me suis bien remise dedans.

Ma seconde déception sur ce tome a été Pierce. De base je n'ai rien contre lui, en tant que personnage il a sa place. J'aime bien le fait qu'on ne sache pas vraiment si il est parmi les gentils ou pas, en fait sa position est très floue. Mais je n'aime pas le fait qu'au final la seule chose qu'on retienne de lui soit le fait qu'il est le n-ième partenaire de Rachel. J'ai l'impression que juste le fait de le dire lui retire toute sa substance et le rend sans intérêt. 

Parce qu'au final on se rend bien compte qu'il ne sert qu'a ça. Il est apparu au bon moment pour prendre le relai sur le précédent, et il finira surement par disparaitre comme tous les précédents pour une raison ou pour une autre, ce qui n'encourage pas du tout à s'attacher à lui sur le long terme. 

Bref j'espère que j'aurais tors sur ce point parce que j'aime beaucoup Pierce en tant que personnage,  il est solide et le fait d'être ancien et d'avoir observé Rachel toute ses années fait de lui un allié de choix. En plus il est en dehors d'Ivy et Jenks un des seuls à vraiment voir la personne et à ne pas la juger.
En fait je pense qu'il aurait mieux fallu qu'il n'y ai personne pour Rachel dans ce tome, parce qu'elle fini par faire vraiment la girouette sur ce point. Et on pourrait développer le personnage de Pierce autrement, en tant que vrai ami de Rachel. 

Par contre j'avoue qu'à partir du moment ou la seconde partie est arrivé, j'ai oublié toutes mes objections et j'avais l'impression d'être revenue dans les meilleurs moments de la série. Elle rattrape allégrement tout ce qui m'ennuyait avant.
On retrouve vraiment tout ce qui fait de cette série une bonne série du genre pour moi. Al à son meilleur, plus on avance plus je l'apprécie ce personnage, le fait que Rachel finisse enfin par accepter ce qu'elle est vraiment et avance sur ce point, le fait que les personnages évoluent dans des directions qu'a la fois on attendait et n'attendait pas, arrivant à nous surprendre malgré tout ce qu'on peut s'imaginer.

Du coup encore une fois un tome difficile à noter. Si je notais juste la fin j'aurais facilement mis un 17 mais le début ne valait pas plus de 14/15, donc on fait la moyenne même si ça ne résume pas vraiment la globalité de ma lecture.

16/20

mardi 30 janvier 2018

La Passe-miroir, tome 1 : Les Fiancés de l'hiver de Christelle Dabos






Année de sortie : 2013
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 519
Genre : Fantasy




Mon avis :

Dans l'ensemble, au niveau émotionnel on peut dire que ça a été une bonne lecture. Je ne me suis pas ennuyée, je l'ai lu très rapidement et il ne dénote pas niveau rythme avec la fantasy à l'ancienne dont j'ai l'habitude.
Mais ça ne m’empêche pas de constater que l’héroïne est quand même extrêmement passive, ou du moins observatrice durant ce tome, et que du coup il ne s'y passe pas grand chose mine de rien.

Ophelie est une jeune femme qui a le don de pouvoir lire le passé des objets en les touchants, elle peut également se déplacer à travers les miroirs. Mais son non conformisme la met un peu au ban de la bonne société de son arche. Jusqu'au jour ou les anciens décident de la marier à Thorn, un membre du puissant clan des Dragons qui vit à la Citacielle, une ville flottante proche du pole. Elle doit donc quasiment du jour au lendemain quitter sa famille et son arche pour atterrir dans un autre monde.

Car en effet la Citacielle est vraiment un autre monde, le principal pouvoir de ses habitants est le celui de créer des illusions et du coup la dissimulation et les faux semblants sont monnaie courante.
Ophelie a du mal à s'intégrer, mais surtout parce qu'on l’empêche de le faire. Dés le début elle est cachée, dissimulée et elle ne sait vraiment pas pourquoi et quel est l’intérêt d'un tel mariage si c'est pour l'enfermer.
Elle se rend petit à petit compte qu'ici les règles quelle connaissait ne sont pas de mise et qu'elle a mit les pieds en plein milieu d'un complot dont elle est le jouet ...

Pour moi le gros point positif de ce tome a été l'univers. On est vraiment dans une ambiance magique, avec des pouvoirs à foison et un coté Harry Potter, ou Mary Poppins, dès le début.

Le personnage d'Ophelie commence en étant gardienne de musée, elle est du genre à préférer les livres aux humains et à refusé toutes les propositions de mariage qu'elle avait pu obtenir
Du coup elle est un peu la bête noire des anciens qui voudraient bien la caser et s'en débarrasser car elle est encombrante. Dans ce monde ci, qui est en fait du post apocalyptique, on est utile ou on n'existe pas et Ophelie se rapproche dangereusement de la seconde.
Mais tout ça reste quand même bon enfant, la famille est importante et celle d'Ophelie est nombreuse. Elle adore ses frères et sœurs même si elle est contente de ne pas les voir tout le temps.

Thorn de son coté est quasiment absent ici, même si il est au centre de l'intrigue. J'ai encore du mal à comprendre ce personnage car le peu de fois ou on le rencontre il ne parle quasiment pas et on voit bien que les interprétations qu'Ophelie fait de ce qu'il pense sont fausses. Malgré tout ça reste un personne que j'ai hâte de découvrir plus en détails, il a déjà de nombreuses facettes et ma curiosité reste élevée le concernant.

J'ai souvent vu dire qu'on était sur un mélange d'Harry Potter et de Game of Thrones. Et je dois dire qu'au début je doutais un peu pour le second. L'ambiance me semblait trop gentillette pour en arriver la.
Mais au fil du temps, et surtout vu la fin, je dois avouer qu'on n'en est pas loin. Bon pour moi ça reste quand même un peu éloigné car rien n'est décrit de façon aussi directe que dans Game of Thrones, du coup on évite les scènes violentes ou sexuelles qui peuplent cette série la, mais par contre au niveau ambiance, trahisons, complots, et autre c'est pas loin du tout.

Du coup aussi, on entre dans un type d'intrigue qui est très classique en fantasy. Des histoires de politique, de cours, de complots, c'est sans doute LE sujet le plus développé dans le genre et donc à ce niveau la on ne peux pas vraiment dire que ce tome m’ait surpris. Surtout si on inclus, comme ici, une personne qui se retrouve en plein milieu contre son gré et qui doit trouver ses marques et survivre.
Heureusement le coté magique merveilleux et l'ambiance qui va avec reste jusqu'au bout et du coup ce mélange inhabituel est vraiment ce qui fait l'originalité de ce livre comparé aux autres.

Du coup je dois dire que sur ce point la j'ai été agréablement surprise. Déjà j'ai trouvé l'ensemble moins jeunesse que ce que j'imaginais ce qui est un bon point et ensuite j'ai lu le livre quasiment d'une traite ce qui est bon signe en général.

Par contre je comprends les gens qui ont moins apprécié ce tome. C'est vrai qu'après coup en y réfléchissant je me suis rendu compte qu'en fait ce tome est vraiment l'introduction de l'histoire. Du coup c'est vraiment un tome d'attente, on peut vraiment dire qu'il ne s'y passe pas grand chose.
Pour ma part ça ne m'a pas dérangé, sans doute parce que je suis habituée aux récits au rythme lent qui peuplent la fantasy et donc celui ci n'était pas du tout le plus lent que j'ai lu et apprécié.

En plus de cela le personnage d'Ophelie est vraiment passif. Elle ne fait que subir et observer durant tout le tome. Même quand on lui demande de faire quelque chose qui aurait du être impensable, surtout sur une situation qui dure pendant longtemps, elle accepte sans montrer trop de résistance.
En fait c'est logique vu la situation, car elle n'a pas le choix. Si elle n'arrive pas à s'intégrer ici et a faire ce pourquoi on l'a fait venir, elle risque le bannissement ce qui équivaut à la mort.
Mais c'est vrai que du coup on aurait envie des fois de la secouer un peu, pour retrouver un peu le genre d’héroïne forte et qui bouge qu'on a l'habitude.

J'ai eu du mal à me décider sur la notre à mettre à ce livre.
Je l'ai bien apprécié et j'ai envie de lire la suite, ce qui sera surement fait dans l'année mais je suis quand même consciente de ses défauts.

16/20

De très nombreuses personnes ont fait une chronique de ce livre et la liste aurait été interminable si j'avais mis tout le monde du coup n'hésitez pas à me biper si j'ai oublié le votre.
Les avis de : Frankie, L'Imaginarium Electrique , Althea, Gilwen, ....

lundi 29 janvier 2018

C'est lundi... que lisez-vous? #105

Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Galleane repris la relève depuis.


On répond comme chaque lundi à trois petites questions :
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ?
Qu'ai-je lu la semaine passée ?


 J'ai finalement lu 4 livres pour le WBCC de couleur Bleu, un de plus que ce que j'imaginais à la base.

- J'ai commencé la semaine en terminant L'affaire Jane Eyre que j'ai trouvé très sympa et fun, plein d'humour même si j'avoue être passé à coté de pas mal de référence ne connaissant presque pas la littérature anglaise classique.  
- Aimer encore ne m'a pas vraiment plu, je lui ai trouvé des longueurs et j'ai moins apprécié l'histoire que les autres romance du même genre que je lis habituellement.
- J'ai en suis lu Kryna, qui n'était absolument pas prévu à la base, sur un coup de tête. Ce livre n'est pas du tout dans mes genres habituels car il est vraiment ultra violent et gore. J'ai bien aimé la fin qui était dans l'esprit de l'histoire. En dehors de ça ça n'a pas été un très bonne lecture, mais plus parce que ce n'était juste pas fait pour moi.
- Je me suis consolée ensuite avec un autre livre non prévu, Le train bleu. J'ai bien aimé cette enquête de Poirot, elle est différente des habituels du genre et ce n'est certainement pas la meilleurs mais avec son vol de bijoux, et ses grands criminels ça faisait un peu penser à Lupin niveau ambiance.
- J'ai ensuite terminé An echo of things to come, que j'avais commencé en début de semaine. Un très gros pavé de fantasy, très complexe, bien plus que le premier tome de la série d'ailleurs. J'adore ce genre d'histoires et donc ça marche vraiment super bien avec moi, je suis fan !
- Et finalement j'ai terminé ma semaine en lisant Even dead things feel your love qui est un livre de fantastique très classique sur le mythe du vampire dont le thème est : un amour éternel et impossible n'est-il pas une malédiction?. Très sympa cette petite lecture, et le livre se lit très vite.


 Que suis-je en train de lire en ce moment ?
Le cinquième tome de la série Krys Longknife, qui, j'espère, remontera le niveau après un tome précédent que j'avais bien moins apprécié que les premiers.
 
Que vais-je lire ensuite ?
 

Et voila pour ma semaine. C'est assez varié et je vais surement rajouter un livre secret avec "du" dans le titre pour le challenge Un mot, des titres de Livraddict ^^

Et vous, que lisez vous?

dimanche 28 janvier 2018

Alex Benedict, tome 3 : Seeker de Jack McDevitt






Année de sortie : 2010
Titre original : Seeker
Éditeur : Folio
Nombre de pages : 560
Genre : Science-Fiction




Mon avis :

Ce troisième tome est toujours dans la même veine que les précédent et donc aussi sympa à lire et distrayant.  Il a beau être le troisième tome, c'est le seul de la série qui a été traduit et il peut très bien être lu indépendamment des autres.

Le Seeker était l'un des deux vaisseaux qui ont amené les Margoliens vers leur colonie. A l'époque le monde n'était pas un bon endroit pour y vivre et toutes les autres tentatives de colonie précédentes avaient échoué. Mais ceux ci ont quand même tenté le coup parce qu'ils ne pouvaient plus vivre dans la terre dystopique de l'époque. Ils avaient sous disant trouvé la première planète parfaite, celle qui accueillerait les humains sans les rejeter.
Mais les Margoliens ont disparu, en fait personne ne sait ou ils sont partis. Et au fil des 9000 années suivantes et malgré la colonisation de centaines de planètes dans la zone, ils n'ont jamais été retrouvés, morts ou vifs.

Du coup quand Chase et Alex se trouvent en possession d'un bol aux armes du Seeker il ne peuvent pas résister, même si il y a des chances que ce bol n'ai jamais vu l'intérieur du vaisseaux lui même ...

Nous sommes toujours dans une enquête archéologique dans le futur, nos héros qui sont vendeurs d'antiquités traquent les restes des civilisations perdues et tentent de résoudre les mystères de certaines.

Cette histoire fait tout de suite penser à l'Atlantis bien sur, une civilisation en avance sur son temps, qui a totalement disparu depuis 9000 ans ... Mais encore une fois finalement ce qui amène Chase et Alex sur la voie ce n'est pas les restes d'il y a 9000 ans, non. Car évidemment ils ne sont pas les seuls à les avoir recherchés dans les milliers d'années qui se sont écoulées depuis leur disparition.
En fait ils font plus une enquête actuelle, pour savoir d’où provient le vase en question, quels ont été ses précédents propriétaire et en remontant le temps ainsi pour essayer de voir qui a bien pu trouver le Seeker et ne jamais en parler parce que si ça avait été le cas, ça aurait été la découverte du siècle ...

Pour s'aider ils utilisent des avatars. En fait un avatar est une personnalité recréée par une AI avec l'aide de toutes les informations qui existent sur la personne en question dans le réseau. Et du coup Chase et Alex font le voyage avec Harry Williams, le fondateur de la colonie perdue. L'avatar ne sait bien entendu pas les secrets qui n'existent pas dans les informations mais ils sont quand même capable de recréer une personnalité réelle de la personne et donc de voir si les informations qu'ils trouvent sont improbable ou peuvent vraiment s'être passé en fonction des réaction de l'avatar.

J'ai bien aimé aussi le fait que ça soit le premier tome de la série qui s'approche de notre temps. En effet, la colonie en question est censé avoir quitté la terre durant le troisième millénaire en 2600 environ, ce qui donne l'occasion de passer en revu ce qu'il c'est passé dans le monde avant et donc d'avoir de petits clin d’œils à notre époque.
On nous raconte aussi que malgré toute la technologie, toute l'histoire humaine même après le départ vers les étoiles n'est qu'une succession de temps noirs ou l'humanité se renferme sur elle même et revient en arrière niveau mœurs et de temps d'évolution et d'exploration ou la liberté redevient primordiale. Comme quoi l'homme n'évolue jamais vraiment et retombe toujours dans ses vieux travers.

Et du coup c'était intéressant de voir Chase s’insurger sur le manque de liberté de l'époque ou sont partis les colons, Le monde ou vivent nos héros est en effet proche d'un utopie car tout semble être idéal, sans crime, sans manquement à la liberté ... Le contraste entre les deux est énorme.

Au final j'ai vraiment bien apprécié ma lecture. Je n'ai pas repéré de répétition par rapport aux tomes précédents, l'auteur n'a pas renouvelé l'erreur du tome précédent, ouf. Le rythme est bon, il n'y a pas de lenteur. C'est vrai que la série reste importante en infodump mais c'est logique vu le sujet, il y a plein de choses à expliquer et finalement l'auteur s'en sors bien en ne nous écrasant pas sous les informations.
Du coup je n'ai pas trouvé de défaut à ce livre en particulier. Je sais que les gens n'ayant pas lu les tomes précédents trouvent que les personnages principaux manquent un peu de développement mais c'est logique vu que tout le premier tome est centré sur leur rencontre et leur background, et donc ici en effet on n'en parle pas du tout.
Mais en dehors de ça ce tome peut très bien se lire indépendamment des autres. Il n'y a quasiment pas de référence aux tomes précédents, et même les personnages secondaire sont différents ce qui fait que rien ne gène sa lecture.

Une bonne lecture donc, l'auteur a su se renouveller sans réitérer les erreurs des tomes précédents. Une histoire distrayante et fun qui a su me divertir.

16.5/20

Mon avis sur les tomes précédents : Tome 1 : A talent for war, Tome 2 : Polaris

samedi 27 janvier 2018

Eric Carter, book 3: Hungry Ghosts de Stephen Blackmoore






Année de sortie : 2017
Éditeur : Daw Books
Nombre de pages : 281
Genre : Urban Fantasy





Mon avis :

Dans l'ensemble j'ai un peu moins apprécié ce tome que les précédents. Mais néanmoins la lecture a tout de même été très agréable et j'ai bien aimé le fait que ce tome termine un premier arc et donc qu'on ai une fin à cette histoire qui dure depuis le premier tome.

Eric Carter est un nécromancien. Son métier est d'éliminer les menaces potentielles pour les humains, il est en quelque sorte un chasseur de prime surnaturel. Il est donc expert pour tuer les surnaturels.

Lors d'une mauvais décision pour avoir des informations sur le meurtre de sa sœur, il a passé un pacte avec la Santa Muerte. Celle ci est seule depuis que Cortez à tué son mari il y a des centaines d'années lors de l'invasion des espagnols. Depuis son pouvoir est amputé de moitié et elle a donc besoin d'un nécromancien très puissant pour équilibrer les forces.

Mais elle n'a pas tout dévoilé bien entendu et Eric se retrouve dans un marché pour lequel il n'a jamais signé. Il a certes accès à un pouvoir immense, mais en échange il se transforme progressivement en statue de jade vivante ...
Il va donc devoir vraiment prendre ce problème en main avant d'être irrémédiablement liée à la déesse.

Difficile de vous faire un résumé plus précis de l'histoire sans spoiler vu que ce tome est en fait la fin de la première trilogie et donc cristallise tous les problèmes rencontrés dans les tomes précédent.

J'ai moins aimé ce tome en fait parce qu'en dehors du fait qu'Eric veut faire quelque chose, il n'a aucune idée de comment s'y prendre ou de ce qu'il doit faire vraiment. Il hésite tout du long, changeant d'avis tout le temps. En fait il est totalement perdu et ne fait que se laisser porter par les événements.
Certes on a un gros dilemme car des informations contradictoires n'arrêtent pas de lui parvenir et qu'il n'a aucune façon de savoir lesquels sont vrai. Mais du coup ça rendait un peu brouillon et il ne faisait que subir et attendre d'être en face du premier problème qu'il rencontre pour le régler. 

Par contre l'exploration de la mythologie Aztek était fascinante.
La seule difficulté pour moi a été de retenir les nom des différents lieux, créatures et divinités car quand vous jonglez avec toute une palette de noms pas du tout habituels du genre : Mictlantecuhtli et Mictecacihuatl, Huitzilopochtli, Chicunamictlan, Xiuhtecuhtli, Tenochtitlan ou Teotihuacan, il y a très facilement moyen de totalement s'y perdre ou d'en confondre.

Comme dans les tomes précédents l'intrigue a un rythme rapide, pleine d'action et de batailles, et remplis de détails qui ont leur importance. J'aime beaucoup l'ambiance de cette série d'urban fantasy noir, et je ne regrette pas du tout d'avoir lu cette trilogie.
L'auteur a annoncé qu'une second était dans les rails ce qui me plait beaucoup. Je continuerais les aventures d'Eric Carter avec plaisir !

16/20
Mon avis sur les tomes précédents : Tome 1 : Dead ThingsTome 2 : Broken Souls

vendredi 26 janvier 2018

Codex Aléra, tome 2 : Les Furies de l'Academ de Jim Butcher






Année de sortie : 2010
Titre original : Academ's Fury
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 568
Genre : Fantasy



Mon avis :

J'ai vraiment été très agréablement surprise de la fluidité du texte et de la vitesse à laquelle j'ai lu ce livre. J'ai vraiment passé un bon moment. Même si il y a pas mal de thèmes très classiques, il y a quand même certains assez originaux au milieu.

Tavi est maintenant élève à l'académie du Capitol. En plus de ses études classiques il est aussi le page du Premier Duc et il suis l'entrainement pour devenir curseur, qui sont les agents du premier duc dans le royaume.

Pour reposer les bases de l'univers : Tavi est un des rares humains qui naissent sans pouvoir jamais communiquer et capturer les Furies, qui sont des esprits élémentaires qui servent pour tout dans le vie du monde. Il est donc totalement exclu dans la société. Mais ce fait le rend utile au premier duc car il développe d'autres talents que personne n'attends de lui comme l'ingéniosité, le vrai talent à se battre sans se reposer sur ses furies ...
La tante de Tavi a été nommée Exploitante suite aux événements du premier tome et ce fait gêne une partie de la scène politique du Capitol car jamais femme n'a reçu un tel honneur avant. 

Du coté politique c'est aussi assez complexe car tout le monde sait que le Premier Duc vieillit et qu'il perd de sa puissance au fur et à mesure. Les complots et les machinations pour mettre une personne plus jeune à son poste sont nombreuses. D'ailleurs une partie de ce qui c'est passé dans le premier tome en était la case et on en voit ici les conséquences directes.

Le pays est très instable car il est assaillit de toute parts et le Premier Duc a peur qu'une guerre civile en plus d'une invasion se déclenche à sa mort. D'énormes tempêtes pas du tout naturelles ravagent les cotes et le Premier Duc s'épuise à les arrêter une après l'autre à l'aide de ses furies. Les adversaires de toujours, les Canims et les hommes de glace se pressent aux frontières et en plus de ça intérieurement le Consorsium des Esclavagistes est aussi limite en révolte.

Le mode de fonctionnement du monde est basé sur le coté Rome antique, on a des noms à consonance latine (Gaius, Maximus ...), des légions, une assemblée, un Capitol ...
Le système des furies reste encore plus ou moins un mystère dans ce tome même si on voit bien plus d'utilisations variées grâce aux personnages secondaire.
Il reste un mystère surtout parce que le héros principal ne peux pas en avoir du coup on n'a pas tout ce coté apprentissage et explication des phénomènes qui permettent leur utilisation.

Je dois avouer que quand j'ai repris ce tome je n'avais que de très vagues souvenirs du premier, et même si maintenant je m'en souviens bien mieux, il y a encore pas mal de points qui restent très vague dans mon esprit. On retrouve néanmoins un grand nombre de personnages qu'on avait déjà aperçu avant. Notamment Kitaï qui revient en force et dont on découvre le secret. Mais tous les autres sont vraiment très sympathique à suite et à découvrir. Ils m'ont fait passer un excellent moment.

Le coté original du tome vient d'un point que je ne peux même pas vraiment vous expliquer vu qu'il se dévoile au delà de la première moitié du livre. Mais j'avoue que c'était bien trouvé, original pour de la fantasy et assez effrayant comme ennemi ! 

Ce qui m'a le plus marqué dans ce tome était le rythme de ce livre. On n'est pas vraiment dans de l'action mais pourtant il se passe un millier de choses en même temps. Pas de temps mort, pas de lenteurs. Le style est vraiment très fluide et du coup le livre se lit à toute vitesse malgré son nombre de pages important.

Au final je dirais que ce livre a été une excellente lecture. Je ne regrette pas du tout d'avoir repris cette série, qui malgré son coté très classique arrive quand même a avoir quelques originalités. Je lirais la suite très rapidement et je suis ravie que Bragelonne ai continué la traduction.

17/20

mercredi 24 janvier 2018

Les quinze premières vies d'Harry August de Claire North






Année de sortie : 2015
Titre Original : The First Fifteen Lives of Harry August
Éditeur : Milady
Nombre de pages : 570
Genre : Science-Fiction/Fantastique




Mon avis :

C'est vrai que ce livre est assez spécial, la narration est très éparpillée et on n'a pas l'habitude, mais j'ai quand même pris un grand plaisir à ma lecture même si il ne rentrera pas dans mes coup de cœur.

Un lecture un peu spéciale cette fois ci vu que j'ai écouté la moitié de ce livre en livre audio, même si je l'ai terminé en livre papier ensuite.

Harry August est un Kalashaka, un homme qui revit ses vies les unes après les autres. Lors de sa onzième vie, alors qu'il est en train de mourir, une jeune fille vient à sa rencontre, une des siens. Elle transmet un avertissement : la fin du monde se rapproche de vies en vies et personne ne sait pourquoi ...

J'ai vraiment bien apprécié le principe de ce livre. Harry renait et entre 4 et 6 ans il retrouve tout ses souvenirs d'avant et se trouve donc adulte plus que centenaire dans le corps d'un enfant. Du coup pour lui l'enfance est la période la plus difficile car il ne peux pas vraiment la modifier ou faire quelque chose, il est obligé de passer par les années d'école et les études. 
Il fait parti du club Chronus, un club dont tous les membres sont des kalashaka et qui œuvrent à faire en sorte que rien de majeur ne change dans l'histoire car ils se sont rendu compte que les changements avaient beaucoup de chance d’amener la fin du monde plus rapidement.
Du coup c'est toujours difficile de vivre en sachant des choses qui pourrait changer tout, empêcher des guerres, des assassinats, mais ne rien y faire et de laisser la vie se poursuivre telle quelle. 

Le narrateur, Harry, nous raconte sa vie depuis le début. Et donc pas en commençant par la 11ième qui intéresse l'histoire principale. Il faut donc attendre un long moment avant qu'on en arrive vraiment à la période ou Harry se prend dans sa mission de sauver le monde et de découvrir ou se situent les changements. Et même quand on en arrive la, il lui faut plusieurs vies pour vraiment cerner le problème.

Du coup c'est vraiment une histoire de longue halène que l'on a ici, il ne faut pas du tout s'attendre à un thriller haletant ou un livre d'action car on serait tout de suite déçu.
Le titre prend donc toute sa signification car le sujet principal c'est vraiment Harry August et comment il gère le fait d'être un Kalashaka et de renaitre indéfiniment, plus que l'histoire de la fin du monde qui se rapproche, même si elle occupe toute la fin du récit, bien sur.


On suis Harry dans ses moments de doutes, dans ses choix de vie, quand il se tourne vers la philosophie, la religion ou la science, en gros on explore vraiment toutes les possibilités que rencontre le personnage au cours de ses nombreuses vies. Du coup il y a certains passages qui faisaient vraiment digression, et on se demande s'ils étaient vraiment nécessaire. Un petit élagage n'aurait peut être pas été de trop. Néanmoins je ne me suis pas du tout ennuyée.

Il passe aussi son temps à faire sauter de vie en vie son récit, qui n'est absolument pas linéaire.
J'avoue qu'en livre audio, surtout écouté comme moi en voiture sur plusieurs trajets à des jours d'intervalle, ce n'était des fois pas facile de s'y retrouver et à de nombreuses reprises j'étais perdu en essayant de remettre la temporalité dans le bon ordre.
Mais finalement ce n'est pas si gênant sur le long terme, on s'y fait et de toute façon quand c'est important il nous rappelle toujours dans quelle vie se situe l'événement.

En fait le seul point ou j'ai été un peu dubitative sur l'ensemble a été tout le blabla théorique scientifique, qui heureusement n'arrive pas souvent, mais m'a un peu perdu. Surtout que le but final de ces explications dans l'histoire est quelque chose que je n'ai pas réussi à vraiment accepter (je n'en dit pas plus pour ne pas spoiler). Après je sais bien que je ne suis pas du tout une spécialiste et donc que je peux me tromper mais ça m'a un peu fait sortir du récit.

Pour ce qui est du livre audio j'ai trouvé que le narrateur avait un ton qui allait bien avec le livre. Il donnait à Harry un coté limite insouciant, peu sérieux et un peu détaché du récit qui m'est resté jusqu'au bout même lors de mon passage en livre papier. Pourtant je suis un peu dubitative quand même car je ne sais pas si j'aurais eu la même image du personnage si j'avais lu uniquement le livre papier. En gros c'est un ajout qui n'était peut être pas nécessaire au récit mais qui allait quand même bien avec le texte.

Au final j'ai bien aimé ce livre, ce n'est certes pas un coup de cœur mais Harry à su m'intéresser é toutes ses vies et j'apprécie le coté différent du récit.

16/20

Les avis d'autres blogueurs sur ce livre : Yoda Bor - BlackWolf - Frankie

mardi 23 janvier 2018

The Facefaker's Game de Chandler J. Birch






Année de sortie : 2016
Éditeur : Simon Schuster
Nombre de pages : 464
Genre : Fantasy





Mon avis

Un premier roman de l'auteur que j'ai vraiment bien apprécié. Certes l'histoire est classique dans le genre mais ça marche et j'espère bien que l'auteur va continuer car l’univers créé a du potentiel sur le long terme !

Ashes est un jeune orphelin (14 ans) qui vit dans les rues dangereuses de Burroughside, un des pire quartiers de Teranis. Il arnaque certains Denizen (citoyens de la ville) aux cartes, si il survit à la dérouillée qui ne tarde pas à arriver à chaque fois, bien sur.

Jusqu'au jour ou il est repéré par un noble, en étant au mauvais endroit au mauvais moment. Mais heureusement pour lui ce noble en question est en fait dans la même branche que lui mais un niveau au dessus. Espion, arnaqueur, voleur ... Candlestick Jack de son surnom d'artiste est aussi un Artificier, une des rares personnes capable de manier la lumière pour former le glamour. Jack est un maitre dans la fabrication de fausses apparences, ce qui est bien pratique dans son métier.

Il teste Ashes et se rend compte que le garçon lui aussi est capable de l'utiliser, un don très rare. Toute la magie est normalement sous la coupelle de la guilde, qui met la main sur l'apprentissage aussi bien que toutes les ressources nécessaires. Du coup Jack trouve à la fois amusant et très bénéfique de former son propre apprenti, inconnu de tous, malgré le danger ...

Nous ne sortons jamais de Teranis dans ce tome, mais nous en explorons certains quartiers. Celui ou vit Ashes est Burroughside. C'est un quartier mort, ou tout est en ruine car la nuit des créatures sortent des égouts pour chasser et la ou la meute passe, tout le monde trépasse à moins d'être protégé par la magie ou d'avoir une très bonne cachette. Burroughside est gouvernée par Mr Ragged, un homme cruel qui a la main mise sur tout le crime de la zone.
Ceux qui y vivent sont des sans non, sans identité. Ils ne peuvent normalement pas entrer dans la vrai Teranis car seuls les Denizens avec leur noms gravés dans le fer et leur élite noble les Ivories peuvent y vivre.
Il y a beaucoup de références aux faes dans ce livre. Que ça soit les fait que la magie s'appelle le Glamour, le fait qu'elle ne survive pas au fer, le fait que les Ivories aient la peau qui brille ...

En fait on a vraiment l'impression d'être au tout début d'une série ici, parce que la magie en fait commence tout juste à être expliquée. On n'en saisit pas encore tout les tenants et les aboutissants. Ce n'est pas du tout gênant pour l'histoire principale bien sur mais c'est vrai que ça annonce quand même une suite possible car les possibilités sont vraiment la.
Quand on commence le livre par exemple on sait que Ashes est un rasa. Les rasas sont des enfants qui apparaissent d'un coup venant d'on ne sait ou, et qui ont perdu toute leur mémoire (y compris le fait de parler). Pour l'instant le mystère reste aussi totalement entier sur ces enfants et d’où ils viennent.

Du coup même si l'histoire en elle même est indépendante et a une vrai fin, le monde est tellement ouvert et il reste tellement de mystère que s'en est limite frustrant de savoir que pour l'instant rien n'est prévu pour nous apporter des réponses.
Mais heureusement c'est limite le seule vrai défaut que j'ai trouvé à ce livre (et il sera vite éliminé si l'auteur annonce une suite un jour)

On pourrait croire que le fait d'avoir un protagoniste de 14 ans fait de ce livre un livre jeunesse mais en fait pas du tout ici.
Et si Ashes prend de temps en temps des décisions qui sont typique de son age, il est en fait très mature pour tout le reste et très lucide sur sa place dans la monde.

L'écriture est vraiment fluide et les 500 pages se dévorent toutes seules. Le rythme est bon car on apprend les détails sur le monde vraiment petit à petit et je n'ai pas ressentit du tout de lenteurs. J'ai vraiment pris plaisir à explorer l'univers.

Bon on est vraiment sur du classique ici, et aucun élément pris seul n'est totalement original pour de la fantasy, on est tous d'accord. Mais c'est du solide, et la façon dont ils sont arrangés entre eux et le fait qu'on reste entouré de mystères jusqu'au bout fait qu'on a vraiment envie d'en savoir plus.
On s'attache énormément aux personnages assez rapidement et finalement je dirais que c'était juste une bonne lecture.

16/20

lundi 22 janvier 2018

C'est lundi... que lisez-vous? #104

Rendez-vous initié par Mallou qui s'est inspirée de It's Monday, What are you reading ? by One Person’s Journey Through a World of Books. Galleane repris la relève depuis.


On répond comme chaque lundi à trois petites questions :
1. Qu'ai-je lu la semaine passée ?
2. Que suis-je en train de lire en ce moment?
3. Que vais-je lire ensuite ? 
 
 
Qu'ai-je lu la semaine passée ?
 


Ça fait bizarre d'avoir une petite semaine à la suite d'une si bonne !
J'ai mis du temps à finir Black Magic Sanction, j'ai trouvé la première moitié très lente et répétitive mais heureusement ça c'est amélioré dans la seconde et la fin a été très sympa. Ensuite je suis passé à L'âge des assassins qui était très sympa aussi avec une ambiance sombre et sans pitié, suivit de Hounded qui a été un redécouverte vraiment très agréable et qui fait plaisir. Et j'ai terminé la semaine sur le magistral Luna !

 
Que suis-je en train de lire en ce moment ?
 
 
 
Que vais-je lire ensuite ?
 

 
Les trois premiers sont pour cette session du Weekly Book Color Challenge dont le thème est la couleur Bleu !
Et pour la suite je continue dans mes séries et mes lectures du moment et pour les challenges !
 
Et vous, que lisez vous?
 

dimanche 21 janvier 2018

Le monde de l'ombre, tome 2 : Feu de l'ombre de Dianne Sylvan






Année de sortie : 2011
Titre Original : Shadowflame
Éditeur : AdA
Nombre de pages : 440
Genre : Urban Fantasy



Mon avis :

Ce n'est toujours pas une série qui s'élève parmi mes favorites mais j'ai tout de même largement préféré ce tome au précédent qui avait été une déception.

Miranda est devenue la femme de David, Primat du sud des États-Unis depuis maintenant 3 mois. Les débuts ne sont pas facile et les visites de courtoisies des autres primats se succèdent. Miranda est loin de se faire des amis à chaque fois et les épreuves sont nombreuses.
Le passé de David le rattrape aussi et alors qu'une série de meurtres et de tentatives de meurtres défie toutes leurs équipes et élimine petit à petit un bon nombre de leurs troupes, le couple de déchire...

On reste ici dans du très classique dans le genre, vu qu'on est vraiment en plein dans les luttes de pouvoirs vampiriques.
Mais ce qui a vraiment changé est le fait que j'ai trouvé dans ce tome en quelque sorte ce que j'aurais aimé trouver dans le premier. En effet j'avais trouvé l'histoire de Miranda et David trop précipitée, car on ne peux pas clairement connaitre vraiment quelqu'un au bout de quelques jours, coup de foutre ou pas et je suis donc contente de voir que tout n'est pas si facile ici.

Après ce second tome je peux clairement dire qu'on est dans de l'urban fantasy tourné vers la romance. Je ne l'avais pas dit sur le premier tome car il arrive aussi souvent dans le genre qu'on parle beaucoup de la relation des personnages principaux dans le premier tome d'une série pour ensuite ne plus vraiment en parler vu que le couple est stable et passer à autre chose. Mais ici ce n'est pas le cas et leur relation et ses difficultés restent au centre de l'intrigue, en plus de tout le reste, un peu comme les Charley Davidson sur ce point précis si vous voulez un élément de comparaison.

Après il a quand même bien sur toute la partie non romance qui est aussi importante. Et la encore j'ai bien mieux apprécié celle ci que celle du tome précédent, même si elle met du temps à démarrer.

Mais ce que j'ai apprécié par dessous tout c'est la découverte du personnage de Devon. Il est vraiment très mystérieux et j'ai vraiment envie d'en savoir plus sur son passé. C'est un personnage complexe et blessé et malgré le fait qu'il est au centre de tout ce qui ne va pas dans ce tome, c'est vraiment un personnage marquant et qui, j'espère, va continuer à apparaitre dans les tomes suivants. C'était ici vraiment le gros plus.

Par contre le gros moins pour moi a été la scène de viol. Deux tomes et dans chacun il y en avait une. Et même pas une juste une suggérée ou autre, non une vrai graphique et à donner envie de vomir ... Je n'aime pas du tout qu'on joue sur ce point, je l'avais déjà reproché au tome précédent et du coup c'est encore pire dans celui ci.

Au final je pense continuer la série parce que ce tome a su quand même remonter dans mon estime et me donner espoir pour la suite mais je ne considère toujours pas cette série comme étant prioritaire dans mes lectures. 

16/20
Mon avis sur les autres tomes : Tome 1 : La Reine des Ombres

samedi 20 janvier 2018

Carpe Diem de Sharon Lee et Steve Miller






Année de sortie : 1989
Éditeur : Ace
Nombre de pages : 336
Genre : Science-Fiction
Série : Liaden Universe





Mon avis :

Après un début difficile qui m'a rappelé mon avis sur le premier tome, j'ai finalement réussi à rentrer dans l'histoire lors de la seconde partie et à apprécier ce tome.

Ce tome se passe directement après le premier. En fait chronologiquement parlant c'est le second tome qui se passe en premier. ce tome ci réuni les 5 personnages principaux des deux tomes en une intrigue et il est aussi véritablement le commencement de l'histoire principale.

Nous suivons Val Con et Miri, qui après avoir échappé à leurs poursuivants s'échouent sur une planète interdite. Les planètes interdites sont des planètes qui n'ont pas voulu faire parti du monde galactique et qui laissent leurs habitants sans aucune idée de ce qu'il se passe en dehors de leur terre ferme. Pendant ce temps Edger, leur frère adoptif et ami, Shan, le cousin de Val Con et Priscilla sa compagne ainsi que les autres membres de leur famille partent à leur recherche.
Mais le département de l'intérieur donc Val Con était un agent est bien décidé de les retrouver en premier, car un agent ne quitte jamais le service, ou alors les pieds en avant ...

En fait le monde dans lequel Miri et Val Con atterrissent est un monde bloqué dans une technologie qui rappelle le début du 20ième siècle. Il y a déjà le téléphone, la radio et quelques rares voitures mais guère plus.
Les deux se retrouve hébergés par une veuve qui les loge et les nourri en échange du travail dans sa ferme. Au début ils n'ont pas vraiment de plan, ils savent qu'ils ne peuvent pas repartir pour l'instant avec leurs moyens et pensent même un instant rester sur place pour le reste de leurs jours. Mais évidemment avec toutes les personnes sur leurs traces, les opportunités vont bien finir par frapper à leur porte.

C'était un espèce d'interlude campagnard pour les deux en quelque sorte, une façon aussi de se poser un peu pour analyser ce qu'est leur vie et ce qu'ils peuvent devenir.

C'est les passages avec lesquels j'ai eu le plus de mal. Mais bizarrement je n'ai pas particulièrement trouvé ça long comme on pourrait peut être l'imaginer. En fait j'ai plus été embêté une nouvelle fois avec le langage des personnages et leurs façons de parler bien spécifique. Entre Val Con et les Liaden qui ont un phrasé ampoulé, les Clutch (dont Edger fait parti) avec leurs phrases à rallonge et Miri avec ses apostrophes de partout car elle mange ses mots, ce n'était vraiment pas évident à nouveau. 
Non pas que j'ai particulièrement de grosses difficultés en général mais ça demandait quand même une concentration particulière et des fois des relectures de passages pour bien les assimiler qui me faisaient sortir du récit.

De leur coté Shan et Priscilla ont aussi leurs soucis. De peur de la réaction de leur chef de famille Shan n'a jamais vraiment officialisé sa relation avec la jeune femme, et du coup il est bien embêté parce qu'on lui demande de rentrer dans un mariage temporaire politique avec une autre famille. Le but est de faire une association entre deux personnes pour "produire" un enfant qui sera des deux sangs et qui rapprochera les familles. Mais le mariage en question n'est pas fait pour durer il est dissout dés que l'enfant nait ou au bout d'une période donnée si il est stérile.

Les Liaden sont un peuple très ordonné et formel et leur vie est rythmée par toute une série d'obligations qui sont censées permettre de pérenniser leur famille sur le long terme. En fait ils ont une hiérarchie très précise et un respect des personnes plus hautes qu'eux, qui rappelle un peu les japonnais. Même leur façon de parler change en fonction de leur interlocuteur et de la hiérarchie en question.
D'ailleurs on passe pas mal de temps dans la famille Liaden de Val Con de Shan dans ce tome, justement pour nous permettre de mieux connaitre ses autres membres et notamment la chef de famille. 

Heureusement pour moi dans la seconde partie du récit les choses s’accélèrent un peu, autant la vie de Val Con et Miri qui change un peu que celles des autres protagonistes. On a plus d'action, les choses bougent et surtout le département de l'intérieur va faire le premier pas d'une série qui va permettre de véritablement lancer l'intrigue principale.

Un autre point que je trouve finalement charmant même si on ne peux pas s’empêcher de le remarquer est le coté anachronique des certaines technologies. Un peu comme dans Star Wars on est sur un univers qui fait très années 70-80 malgré le fait qu'on soit très loin dans le futur.

En fait je pense qu'il y a un autre facteur qui a fait que j'ai moins aimé le début du livre et c'est justement le changement de temporalité globale. Ayant lu les deux tomes précédents qui avaient leur intrigue qui se terminait à la fin du tome, celle ci était rapide au niveau rythme et se suffisait à elle même.
Alors qu'en fait sur ce tome ce n'est plus le cas car on est sur le tout début d'une grosse intrigue qui va continuer sur les tomes suivants. Du coup oui on a un peu l'impression à certains moments que les choses n'avancent pas en comparaison. On est passé vraiment sur une intrigue plus globale qui lance l'univers et qui nous donne une petite idée de ce que pourra être la suite.

Au final je dirais que la fin à bien rattrapé le début. Et pourtant j'avoue qu'il y a des passages ou j'étais assez pessimiste et ou j'avais peur de ne pas l'aimer comme le premier tome.
Je suis bien contente de ce changement et du coup la fin m'a bien relancé dans mon envie d'en savoir plus sur cet univers, malgré les petits problèmes de langue que j'ai eu sur la première partie.

16/20

Mes avis sur les tomes précédents : Tome 1 : Agent of Change - Tome 2 : Conflict of Honors

vendredi 19 janvier 2018

Les lames du roi, tome 1 : L'insigne du Chancelier de Dave Duncan






Titre original : The Gilded Chain
Année de sortie : 1998
Éditeur : Bragelonne
Nombre de pages : 336
Genre : Fantasy




Mon avis :

Un premier tome bien sympathique. Quelques lenteurs au milieu ont fait que ça ne sera pas un coup de cœur mais dans l'ensemble il était bien équilibré.

Dans ce livre nous suivons Durandal tout au long de sa vie. Il est une des Lames du Roi, un épéiste confirmé au service du roi qui est lié magiquement à la personne qu'il est censé protéger.
Il est d'ailleurs le plus prestigieux et renommé d'entre eux même car il a atteint le poste de chancelier royal, un des plus élevé à la cour .

Mais sa vie ne sera pas de tout repos. Entre les traitres qui grouillent à la cour, les voyages de plusieurs années à l'autre bout du monde et les machinations politique, toute sa vie il devra se sacrifier pour honorer son serment ...

On est ici vraiment dans un roman d'aventure de capes et d'épées avec son lot important de politique et une touche de fantasy, un duo qui marche toujours. Les tomes de cette série sont tous indépendants, et suivent des personnages différents dans un même monde.

L'élément central de ce tome est le lien qui lie une Lame à son protégé. Ce lien est inviolable et il donne à la Lame tout ce dont il a besoin pour faire son travail. Ainsi il n'a plus besoin de dormir, il ne peut plus devenir ivre et il a besoin de savoir en permanence ce que fait et ou est celui ci.
Sachant que même si ils protègent une personne particulière les Lames sont avant tout liées au Roi lui même. C'est donc une bonne façon pour celui ci de faire surveiller les personnes les plus douteuses.

C'est ainsi que Durandal passe les premières années de sa vie, assigné au frère de la maitresse royale, un moins que rien qui profite sans vergogne de tous les avantages que cela lui procure et que Durandal ne peux pas supporter ...

Dans le livre nous suivons à la fois le jeune Durandal qui avance dans sa vie, et aussi le vieux Durandal, lorsqu'il fini sa carrière de politicien. En fait nous les suivons en parallèle jusqu’à ce que les 2 temporalités se rejoignent et que les 2 intrigues finissent par n'en faire plus qu'une. Et j'ai bien aimé ce principe, car finalement nous passons autant de temps avec le vieil homme qu'avec le jeune. Et d'ailleurs la partie la plus importante de l'intrigue se passe bien sur quand il est âgé.

J'ai trouvé Durandal sympathique et équilibré même si au premier abord il me semblait un peu passe partout. On a un nombre de personnages qui gravitent autours de lui très important et il n'y en a pas vraiment qui sont plus développés que d'autres en dehors du Roi lui même, avec qui Durandal développe une amitié qui va durer longtemps, et de l'adversaire de toujours de Durandal, Kromman. Que ça soit les autres Lames, les nobles, sa femme et les autres institutions du royaume, il a vraiment une image assez centrale de tout ce qui s'y passe.
Le système magique n'est pas vraiment expliqué, mais nous savons qu'il utilise des cercles magiques et des éléments et qu'il peut être utilisé de façon bénéfique ou pas.
Quand au background on est clairement dans l'Europe du 16ième-17ième. Rien de terriblement original tellement tout ça nous rappelle un coté mousquetaire (bien sur aidé par l'illustration de couverture).

J'ai trouvé quelques longueurs au récit, surtout dans la première partie. Mais je dois avouer que ça ne m'a pas plus dérangé que ça, c'était surtout du à mon impatience de savoir enfin ce que voulait bien dire la partie de l'intrigue qui implique le Durandal âgé. 

Sur l'ensemble on a un roman solide et distrayant. Le style est fluide et rapide à lire. Les personnages sont intéressants à suivre et variés et l'intrigue pleine de mystère et d'aventure. Pour moi le contrat est rempli, en fait ce roman était exactement ce que j'en attendais, ni plus ni moins. Je suis suffisamment intriguée pour avoir envie d'en savoir plus sur ce monde et suivre d'autres personnages.

16/20

jeudi 18 janvier 2018

Frontlines, book 1 : Terms of Enlistment de Marko Kloos






Année de sortie : 2014
Éditeur : 47North
Nombre de pages : 347
Genre : Science-Fiction





Mon avis

Un premier tome vraiment très classique mais très solide qui donne vraiment envie d'en lire plus sur les aventures du héros !

Quand on est né, comme Andrew Grayson, dans les banlieues surpeuplées d'une des mégalopoles du North American Commonwealth ou le taux de chômage avoisine les 100% et ou tout le monde ne vit que de petits trafics et aux frais de l'état, on n'a que deux façons de s'en sortir et de faire quelque chose de sa vie.
La première est de gagner la loterie et de remporter un des rares tickets avec pour destination une des nouvelles planètes à peine terraformées, la seconde de s'engager dans l'armée.

N'ayant aucun espoir de gagner un jour, Andrew choisi la seconde. Quel plaisir de gouter enfin à de la vrai nourriture, d'être quasiment assuré de toucher une retraite et avec un peu de chance d'avoir un ticket pour quitter cette bonne vieille terre étouffante. 
Mais Andrew va vite comprendre que tout ces bonus ne sont pas la juste pour lui faire plaisir et que le danger dans la galaxie est bien plus importants que les gangs des rues ...

J'ai vraiment bien accroché à cette lecture. On est dans un récit ou finalement le chemin est plus important que la destination. Et quel chemin ...

Dans un futur proche, la terre (et notamment l'Amérique du nord) est devenu un monde quasiment dystopique, avec des mégalopoles gigantesques ou les habitants se superposent dans des barres d'immeubles de + de 50 étages en béton, alignées et identiques. Les gangs et les trafiquants font la loi et il n'est pas sage de sortir sans une arme. Chaque habitant reçoit chaque jour sa dose de 2000 calorie faite d'une pâte sans gout uniquement la pour combler ses besoins les plus essentiels.
Pas franchement le monde dans lequel on a envie de vivre, C'est sinistre et limite de quoi faire déprimer.

Pour le coté militaire Andrew espérait être enfin débarrassé de la terre une fois pour toute et obtenir une place dans la marine spatiale. Mais en fait non, après un camp d'entrainement qui tiens plus de la torture pour certaines personnes non entrainées, il obtient une place dans l'armée terrestre, les forces terrestres d'intervention. Le voila désormais à devoir faire face à des révoltes populaires, à surveiller les même barres d’immeubles qu'il voulait tant quitter dans un endroit qui n'a de différent que le nom.
Mais tout n'est pas si noir, son équipe et les relations qu'il tisse le renforce et il découvre enfin l'amitié et la cohésion de groupe. 

Le coté humain finalement est un des plus important dans ce tome. Andrew rencontre Halley dans le camp d'entrainement, qui est son binôme et elle est tellement douée. Les deux se retrouvent séparés car Halley obtient son billet pour l'espace mais ils continuent à entretenir une relation à distance.
L'équipe de Andrew dans les forces terrestres est aussi vraiment attachante. On n'a pas vraiment le temps de tous les connaitre en détails mais on voit bien qu'ils forment une équipe soudée et qui prend soin des siens.

On est vraiment dans un page turner, on se prend vraiment au jeu de suivre Andrew et de voir son évolution. Le rythme est bien équilibré et on n'a pas le temps de s'ennuyer. La vie d'Andrew n'est vraiment pas de tout repos et les missions s'enchainent et ne se ressemblent pas.

En fait bien qu'il n'y a pas grand chose à en dire de plus j'ai trouvé que l'ensemble était vraiment solide. Tout faisait vrai, que ça soit l'environnement ou les dialogues. Le fait qu'Andrew soit vraiment un lambda pris dans une énorme machine militaire joue aussi dans le coté réaliste de la chose. Pour l'instant il est un peu spectateur mais on sent qu'il prend de l'assurance au fur et à mesure. Il y a beaucoup de potentiel pour le futur.

Au final je conseille cette série aux amateurs de SF militaire classique (on sent l'influence d'Heinlein) qui n'ont pas peur de lire quelque chose qui n'a rien de très original dans le genre mais qui est réaliste et bien fait.
Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde et j'en redemande !

16/20

Les autres chroniques de ce livre : Apophis.